(Article retravaillé le 2 janv. 2025) – Ce matin au lit j’ai développé dans ma tête tout un narratif concernant notre situation planétaire, une fois debout j’avais retenu la connexion entre quatre phrases:
- – le réseau satanique dans notre tête: ce sont les nœuds fixés, nourris de nos dépendances mutuelles, de décisions hâtifs, de réactions fermes face au monde réel, à notre condition, à la façon dont nous vivons les uns avec les autres … un réseau qui nous oblige à nous y soumettre plus ou moins consciemment. Ce qui fait la part satanique, ce sont les fissures entre les propres valeurs déclarées et comment nous en dévions par le comportement réel.
- – le destin des enfants de Gaza: les effets de ces décisions et leurs interdépendances qui se sont consolidés confirment désormais notre karma. Le tsunami dans la bande de Gaza en est la démonstration, il y aurait fallu s’extirper de ces confusions quand c’était encore possible. Nous n’étions pas disposés à en accepter le prix – relativement modérée comparé à celui de nos jours. En tant que groupe humain, nous supposons encore trop que gagner est la principale exigence absolue, surtout de nos dirigeants – aucun leader ne veut perdre une bataille, leurs peuples ne le leur permettraient pas, et c’est exactement la raison pourquoi nous finissons par tout perdre. Et cela nous crée …
- … – un fossé abyssal dans notre inconscient / un peu de schizophrénie: défaire le réseau (annuler les anciennes ordres) pour en sortir demande un certain prix (effort), davantage si nous avons triché beaucoup (pas morale, l’inconscient fonctionne comme une ‘technique’) qui devient satanique au moment où arrivent des fissure entre les valeurs que nous proclamons et une prise de décisions qui nous permettent un avantage sur un autre / nos prochains / un avantage pour « mon peuple » contre celui d’un « adversaire » en guerre, sans oublier l’admiration et les avantages substantielles reçus par mon groupe. Mais si nous insistons dans cette voie, on déraille de plus en plus, le fossé devient de plus en plus abyssal. Vient le moment où le désordre n’est plus à supporter, on veut / on doit intervenir. Mais nous vivons dans un système sur cette planète que seulement les Etats et leurs représentants, la police, les militaires et autres ont le droit d’agir. Pour les enfants de Gaza je sens le besoin impératif d’y aller et ‘faire de l’ordre par mes propres mains’. Comme cela nous est interdit , j’insiste pour dire que nous subissons à ces moments …
- … – ‘une autre blessure narcissique (narcissistic injury), infligée par nous mêmes (et nous n’avons pas pardonné à Poutine d’avoir transgressé cette loi en entrant dans l’Ukraine pour protéger ceux qui étaient punis par Kiev du fait qu’ils étaient Russes – voir notre subconscient, qui est le maître des lieux, il est d’accord pour nous bloquer pour sauver d’un désastre notre conscience éveillée (on nous punirait comme Poutine – (update: ceci est à rediscuter).
Conclusion:
- – Nous gérons très mal le pouvoir entre individu et collectif, le permis et le défendu, c’est l’endroit ou la loi du plus fort intervient régulièrement et se fait une brèche dans les murs (ici voir une déviation sur Syndrome de Stockholm).
- – C’est après 1945 que ce sac à puce (ente Israel et la Palestine) s’est crée comme un travail mal fini. Les deux camps ne lâchent pas un fil de leur narrative, aucune concessions, maintenant la facture se présente comme un tsunami et je pense que les Israéliens ne pourront plus jamais faire oublier « leurs » enfants de Gaza.
- – La question à un million de dollars est donc la suivante : comment une humanité entière (veut dire nous tous ensemble) peut-elle se libérer d’un tel nid de frelons sans guerre totale.
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Links:
- – Harmaguedon … (mais: l’endroit où se réunissent les ‘rois’ de nos jours c’est l’ONU);
- – Bulletin STRATPOL N°219 … 02.01.2025.